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La science le confirme : ballon qui roule n’amasse pas mousse non plus

La science a parlé, et c’est un mythe qui se confirme : un chercheur belge a passé les six dernières années à tenter de prouver qu’un ballon qui roule pouvait amassait de la mousse. Des expériences restées infructueuses qui confirment donc que, à l’instar d’une pierre, un ballon qui roule n’amasse pas mousse.


Les sentiments étaient mitigés cette semaine dans l’équipe des scientifiques du sport de l’Université de Namur, en Belgique : menée par l’éminent Pascal Van Tilater, la troupe de chercheurs belges a publié cette semaine son rapport à propos de la fameuse mousse qui aurait dû s’amasser sur un ballon qui roule, au contraire d’une pierre, aux parois plus lisses moins accrocheuses.

« Un ballon n’amasse pas mousse, peu importe le niveau de son gonflage »


Le maître de conférences explique dans ce rapport que les conclusions de ses recherches n’allaient, malheureusement, pas en son sens, ce malgré plus de six ans d’études et d’expérimentations :

« On le sait tous, une pierre qui roule n’amasse pas mousse. Mais il y a six ans, après avoir observé un match de football de seconde zone, je me suis posé la question de savoir si un ballon un peu moins gonflé pouvait lui amasser de la mousse en roulant. J’ai recruté les quatre meilleurs chercheurs du pays sur les questions de physique et des sciences du sport, et nous avons cherché. Nous savions déjà qu’un ballon trop gonflé, une pierre comme on dit le jargon du football, n’allait rien amasser comme mousse.

Mais un ballon sous-gonflé ? Malheureusement, après six ans de recherches et de tests, six ans durant lesquels nous avons travaillé main dans la main avec les meilleurs footballeurs du pays, comme Eden Hazard ou encore Divock Origi, la conclusion reste la même, à notre grand dam : un ballon qui roule n’amasse pas mousse, et ce peu importe le niveau de son gonflage… Au pire, il amasse de la boue, mais jamais de mousse. »

L’équipe du docteur Van Tilater deux fois nommée aux NRJ Science Awards 2014

Cette étude publiée dans Sciences et Ballon Hebdo a fait grand bruit en Belgique, la population locale espérant beaucoup de celle-ci, tant les besoins en mousse sont grands, notamment dans les soirées-mousse organisées un peu partout chez nos amis belges. Mais la science a livré son verdict, loin de celui attendu :

« Récolter de la mousse est un gros travail, et les besoins sont immenses ici en Belgique. Avec un ballon qui amasse de la mousse, nous aurions pu gagner du temps et de l’argent. Mais non, c’est ainsi, la science a parlé, et si les résultats ne sont pas ceux espérés, ils restent une grande découverte pour tous mes confrères et la science dans sa globalité. »

Déçus de ne pas pouvoir aider la population locale, Van Tilater et son équipe pourrait néanmoins trouver du réconfort dans les prochains mois : ils sont ainsi nommés dans les catégories « Révélation / Découverte de l’année » et « Groupe de chercheurs francophones de l’année » aux NRJ Science Awards qui se dérouleront le samedi 13 décembre prochain à Cannes, et il se murmure déjà dans les hautes sphères des chercheurs que la Fondation Nobel a montré un réel intérêt aux résultats de cette recherche.

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