« Nous avons gagné notre promotion sur le terrain, et nous l’aurions encore gagnée un an plus tard, avant des titres de Champion de France puis d’Europe qui nous tendaient ensuite les bras. La LFP a coupé court trop tard à ces objectifs à court terme, les dommages sont donc énormes » : c’est ainsi que Maîtres Renarsurson et Arbrepercher, les avocats du club de Luzenac, justifient la somme d’un milliard d’euros réclamée à la LFP.

Selon eux, le manque à gagner est au moins aussi immense que les pertes enregistrées. Pour rappel, Luzenac avait gagné sa place en Ligue 2 après avoir terminé dans le trio de tête du championnat de National à l’issue de la saison 2013/2014. Or, la Ligue a refusé l’accession du club au niveau supérieur pour des raisons économiques et d’infrastructures. La dernière fois, c’était en août, alors que les championnats nationaux avaient débuté leur cours : cette situation a obligé le LAP de repartir de zéro, ce que le LAP n’a toujours pas accepté.

Selon les avocats de Luzenac, « un milliard d’euros, c’est le minimum ! »

C’est à la CIGP (Cour Internationale pour les Grosses Punitions) de Madrid que sera jugée cette affaire, les différents tribunaux français n’étant pas de taille à juger un différend de ce niveau. Les avocats de Luzenac sont confiants quant à la décision de la CIGP, attendue entre le 17 octobre 2014 et le 19 octobre janvier 2025 :

« Ce que nous réclamons, et l’opinion publique est avec nous, c’est la base : il y a un manque à gagner incommensurable dans cette affaire et notre client veut que justice soit faite. Elle le sera quand la Ligue versera la somme d’un milliard d’euros sur le compte en Suisse de M. Fabien Barthez, que nous représentons. »

Contactée par Snapchat, la Ligue a préféré botter en touche : « Nous avons bien reçu votre message, mais il s’est effacé avant qu’on puisse le lire : tant pis pour vous, vous ne connaîtrez pas notre point de vue ! »

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