La Ligue 1 commencera-t-elle le week-end du 7, 8 et 9 août comme prévu ? Rien n’est moins sûr depuis le dépôt d’un préavis de grève venant du SUPPER, le Syndicat Universel des Points de Penalty Extrême Radical.

Selon le SUPPER, les points de penalty français veulent davantage de considération de la part des attaquants, qui, selon Albert, le point de penalty du stade Louis 11 de Monaco, « posent le ballon sur le point sans aucune délicatesse, comme s’il tapait sur les fesses de leurs femmes ».

Les points de penalty rejoints par les poteaux de corner ?

L’inquiétude est grande du côté de la LFP. Mais, on le sait, son président Frédéric Thiriez est un anti-point de penalty reconnu, et les revendications des acteurs qui servent aussi lors de la séance de tirs aux buts risquent bien de ne pas être entendues. Pour Augusto, le point de penalty du Stade de Reims, la LFP va devoir faire un geste, pour au moins calmer le jeu :

« Nous ne sommes pas heureux, nos conditions de travail ne sont pas bonnes du tout. A Nancy et Lorient, Marcel [du stade de l’ASNL] et Mouss [du Moustoir à Lorient] sont en dépression depuis la mise en place des pelouses synthétiques. Et demain ? Ce sera au tour de Prince [à Paris], de Vével [à Marseille] voire de Geiff [à Saint-Etienne] ? Nous voulons un meilleur salaire, au moins au niveau du point du rond central : lui, parce qu’il est mis en avant en début de match, il peut gagner plus ? C’est insensé ! »

Toujours selon Augusto, les poteaux de corner, de plus en plus mis à mal par les buteurs lors de leurs célébrations, pourraient rejoindre le mouvement initié par les points de penalty, et lui donner ainsi plus d’impact. Alors que le championnat de Ligue 1 n’a pas encore commencé, Frédéric Thiriez a du pain sur la planche, clairement…