C’est le moins qu’on puisse dire : Jean-Michel Maire vit une période difficile, très difficile. Cible de plusieurs centaines de téléspectateurs qui lui reprochent d’avoir agressé sexuellement une invitée lors des fameuses “35 heures de Baba”, le chroniqueur de l’émission TPMP est désormais dans le viseur des habitants de sa ville natale, Nancy.

Pourquoi ? Car il a annoncé en direct, très ému, sa passion invétérée pour le FC Metz, lui le natif de Nancy, lui l’habitué des travées du stade Marcel-Picot :

« Je ne pouvais pas garder cela plus longtemps en moi : je suis fan du FC Metz, mon cœur est grenat, j’avoue même avoir été amoureux de Frédéric Meyrieu. Les gens ont cru que je pleurais en direct à cause de cette histoire d’agression sexuelle sur la personne de Madame Soraya, mais c’est faux : je pleure car je suis fan du FC Metz… C’est très dur vous savez ! J’ai connu ma plus grosse peine de cœur en 1998, quand ces bâtards de Lensois ont remporté le titre au nez et à la barbe de mes Messins. Désolé, je m’emporte, j’utilise des mots crus, mais c’est pour vous dire à quel point j’aime le FC Metz. »

Jean-Michel Maire « conchie » l’ASNL

Mais si les supporters de l’AS Nancy-Lorraine en veulent autant à Jean-Michel Maire, avec déjà six personnes s’appelant Jean-Michel agressées sur la Place Stanislas dans la matinée de mercredi, ce n’est pas tant qu’il soit fan du FC Metz mais plutôt qu’il déteste le club lorrain, selon Jean-Marie Michel, président de l’association RAMEN (Rapprochement & Amitié entre Metz Et Nancy) :

« A l’origine, on aime Jean-Michel Maire, c’est un enfant du pays, il est né et a grandi ici. Qu’il préfère le FC Metz, OK : en tout, ils sont dix fans en France, mais OK… Mais, et je le cite, il a avoué récemment après avoir vu le classement de L1 qu’il conchiait sur l’ASNL, qu’il pissait à la raie de tous les fans de l’ASNL et que, s’il le pouvait, il coucherait avec toutes leurs femmes juste pour le fun. Il va loin, avouons-le ! Donc, je trouve ça drôle qu’il « avoue » sa passion du FC Metz en larmes, juste pour s’attirer la sympathie du public mosello-lorrain. »

A l’heure où sont écrites ces lignes, Jean-Michel Maire ne souhaite plus évoquer ce dossier épineux.