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20 ans après, Aimé Jacquet avoue avoir sélectionné Bernard Diomède « pour rigoler »

Quelque 20 années après le sacre de la France sur ses terres en 1998, Aimé Jacquet a fait une étonnante confession : s’il a sélectionné Bernard Diomède dans ses 22, c’était uniquement « pour rigoler ».

Dans une interview exclusive donnée ce mercredi au Journal de Mickey Rourke, Aimé Jacquet, le sélectionneur de l’Equipe de France championne du monde de football en 1998, s’est livré à de très étonnantes confessions. Ainsi, 20 ans plus tard, on apprend qu’il a tranché en faveur de Thierry Henry au détriment de Nicolas Anelka grâce à pile ou face, que Frédéric Meyrieu a décliné sa sélection, ou encore de Tony Vairelles voulait tant être sélectionné qu’il a menacé de se couper les cheveux. Mais surtout, Aimé Jacquet a avoué que Bernard Diomède n’a dû sa place dans les 22 que grâce à ses qualités de comique lors des mises au vert :

« Bernard Diomède, je ne l’ai sélectionné que pour une chose : pour rigoler, pour faire rire les copains. Balle aux pieds, c’était pas un crack, mais micro à la main dans le bus, c’était toute autre chose : avec Diomède, c’était vannes sur vannes, contrepèteries sur jeux de mots salaces. Son seul mot d’ordre, c’était « Je ne touche pas aux mamans, sauf si je me les suis tapées… Désolé les mecs ! » : vous imaginez qu’il était plus que nécessaire qu’il soit dans les 22. »

Jacquet sur Diomède : « Sa meilleure blague ? C’était quand je le faisais entrer en jeu »


C’est avec un grand sourire sur les lèvres que Aimé Jacquet est revenu sur le meilleur des blagues de Bernard Diomède :

« Son histoire de Chinois qui tombe de la Tour Montparnasse était à péter de rire, celle où il tombe et ça fait chiiiiiiiinetok ! Il y avait aussi celle de la pute et de l’enfant de salope, celle du lion cul-de-jatte qui confond le FBI et la sauce samouraï, ou encore celle où il imitait un Italien qui mange de la mozzarella par le cul… Mais sa meilleure blague, c’était quand je le faisais entrer en jeu : sur le banc, on était mort de rire dès qu’il demandait la balle, qu’il faisait un appel. Et quand il avait le ballon, son truc c’était de courir directement en six-mètres : celle-là, il le faisait juste pour faire marrer la compagnie ! »

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