A quoi donc va ressembler les prochaines sessions du marché des transferts sans deux de ses plus actifs acteurs ? La FIFA a en effet décidé d’interdire au Real Madrid la vente du moindre joueur, quelques heures après avoir écarté le FC Barcelone, qui ne pourra lui acheter aucun joueur lors des deux prochains mercatos !

Ce sont deux décisions fortes que la FIFA a prises ce mercredi alors que les deux équipes du FC Barcelone et du Real Madrid sont engagés en Ligue des Champions. Reçu dans nos locaux, le juriste canadien de la FIFA Georges-Saint-Pierre a bien voulu nous expliquer les raisons de ces jugements : « Le FC Barcelone s’est amusé à recruter de manière professionnelle des joueurs n’ayant pas encore atteint la majorité. Ce n’est pas acceptable selon nos règles, le club catalan est donc sanctionné. Pour le Real Madrid, c’est identique : nous avons la certitude quasi-certaine que la direction madrilène n’a pas fait les choses telles qu’elles auraient dû être faites. Comment peut-on vendre Mesut Ozil ? De même, comment peut-on laisser Iker Casillas sur le banc de touche alors que votre pire ennemi se permet de jouer la Ligue des Champions avec Pinto au but ? Il y a clairement un problème de gestion en interne que nous avons décidé de punir ».

Les déplacements du Real Madrid contrôlés

Une punition que nous a expliquée en détails Georges Saint-Pierre : « A partir de lundi 7 avril, les sanctions suivantes seront appliquées pour le Real Madrid : interdiction des ventes et échanges de joueurs et donc obligation de garder l’effectif de l’exercice en cours durant deux saisons, limitation de l’essence et obligation d’effectuer les déplacements en bus et trains régionaux, interdiction de stationnement dans les rues de Madrid pour les joueurs, interdiction de vendre et consommer tacos et autre sangria dans et autour du stade les soirs de match, interdiction pour les familles de joueurs d’assister aux matchs du Real Madrid.

Le Real Madrid, par l’intermédiaire de son représentant Zinédine Zidane, a déclaré vouloir faire un appel-contre-appel de ces sanctions.