« Mes mains ne répondent plus aux demandes de mon cerveau, cette arthrose me fait un mal de chien » : c’est par ces mots que Iker Casillas, ex-San Iker protecteur des cages du Real Madrid et de la sélection espagnole, a expliqué ses récentes horribles performances.

« J’ai beau le cacher en mettant des gants, mais le fait est que j’ai des mains d’un vieillard de 90 ans. Après plus de 15 ans de carrière, mes mains accusent le choc des années. Les nombreux ballons arrêtés ont accéléré le processus de l’arthrose. Pour être totalement franc avec vous, j’ai mal même quand je me coupe les ongles ! De fait, je ne me les coupe plus. Et ce ballon que je n’ai pas su arrêter jeudi soir en Slovaquie, j’ai tenté de le repousser avec mes ongles… Perdu ! »

Iker Casillas songe à une greffe de mains

Mais si Iker Casillas s’est écroulé en larmes à l’annonce de cette révélation d’ordre médicale, il a vite repris ses esprits. Pour lui, sa carrière n’est pas terminée. Il évoque des solutions aussi bien technologiques que scientifiques :

« J’ai 33 ans, je ne suis pas si vieux mais mes mains sont celles d’un croûtenard de 100 ans ! Mes pieds, ça va, mon cœur et mon souffle aussi… Il suffit juste de remplacer mes membres manaux : j’en ai discuté avec Diego Maradona qui m’a proposé ses mains en greffe. C’est intéressant car on sait tous que ce sont les mains de Dieu. J’ai été voir sur Doctissimo et une greffe est possible avec une période de repos courte, seulement trois jours. Mais le risque de Sida est grand, alors j’hésite… Par contre, j’ai regardé ce reportage hier après le match sur ce RoboCop : la recherche en robotique a fait un bond en avant énorme, et si on peut construire un policier en acier, alors pourquoi ne serait-il pas possible qu’on me fabrique et pose des mains en inox ? »

Si la greffe ne sera pas possible d’ici à dimanche et le prochain match de la Roja au Luxembourg, Iker Casillas a promis de nous tenir au courant de la date de son opération.