En Italie, c’est le grand débat du jour : l’entraîneur du Napoli Maurizio Sarri a-t-il insulté Roberto Mancini, son homologue de l’Inter Milan, de « pédé » ? La réponse que nous a faite l’accusé ne laisse pas de place au doute :

« C’est n’importe quoi ! Dans ce pays de tantouzes, on ne peut plus rien dire sans qu’on vous juge, qu’on vous accuse de tout et de n’importe quoi. Comme le dit si bien le philosophe français Aurélien Cotentin, bientôt, pour prouver qu’on n’est pas homophobe, faudra qu’on suce des types… Pour ce qui est de cette affaire du « pédé », il faut se calmer : je n’ai jamais dit à cette tarlouze qu’il était pédé, c’est du grand n’importe quoi ! »

Sarri : « Moi, homophobe ? Mais j’adore les pédés !! J’ai même un ami qui est pédé »

Taxé d’homophobie, Maurizio Sarri se dit outré. Pour lui, cette affaire du « pédé » n’a pas lieu d’être :

« Moi, homophobe ? Mais j’adore les pédés !! J’ai même un ami qui est pédé je crois. Je n’ai rien contre les pédés : la preuve, je les encule ! Si ça, ce n’est pas une preuve de ma gay-friendly attitude, je n’y comprends plus rien ! On a l’impression de vivre dans un monde rempli de petites fiotte, c’est dingue ! »

Selon nos confrères de FootballItalia.it, la justice transalpine se serait déjà penchée sur cette affaire, avec notamment l’envoi sur place de deux agents du SHIELD local au domicile de Maurizio Sarri à Naples.