Mario Balotelli, le fantasque avant-centre international italien, ne sera donc resté que six petits mois un joueur de l’Olympique de Marseille : c’est lui-même qui l’a annoncé, il a tranché pour un départ vers une destination surprenante en acceptant de signer au TP Mazembe, le célèbre club congolais, ce alors que plusieurs de Serie A lui faisaient la cour.

Mario Balotelli a lui-même appelé les dirigeants du TP Mazembe

Selon Patrice Carteron, l’ancien manager français du Tout Puissant Mazembe, c’est l’Italien qui a fait les démarches pour rejoindre l’Afrique :

« J’ai été étonné un matin de voir un SMS venant d’un numéro inconnu. Au début, j’ai pensé que c’était une blague : il y avait une faute par mot, c’était un mix entre anglais, français et italien. Mais, curieux, j’ai rappelé, et je suis tombé sur Mario Balotelli : il m’a dit, mot pour mot, qu’il voulait découvrir le championnat africain. J’ai rigolé, mais lui était sérieux. Je lui ai alors raconté que le TP Mazembe était loin d’être un club aussi structuré que ceux qu’il avait connus dans sa carrière. Mais il a dit banco : je lui donc donné le numéro du président, qui a appelé Mino Raiola, qui n’a pas hésité à affréter un avion direction Lubumbashi pour que Mario arrive dans la journée. »

C’est donc un sacré coup que viennent de réussir les Corbeaux du TP Mazembe, dont les objectifs sont plus élevés que jamais : vainqueur de sept des neuf derniers championnats du Congo, le TP n’a par contre plus atteint la finale de la Ligue des Champions africaine depuis son titre de 2015. Avec Mario Balotelli dans ses rangs, le TP voudra donc redevenir la place forte du football de clubs en Afrique, voire au monde : pour rappel, le TP Mazembe avait atteint la finale de la Coupe du monde des clubs 2010, une finale perdue face à l’Inter (0-3).