Les joueurs de l’Atalanta se sont à coup sûr réveillés ce jeudi matin avec une sacrée gueule de bois, qui fait suite à la difficile élimination face au Paris Saint-Germain en quart de finale de la Ligue des Champions. Mais qu’ils se rassurent, leurs dirigeants avancent déjà, et pas qu’un peu puisqu’ils ont officialisé l’arrivée de la pépite basque Djemaa Lallanal.

Recruté pour 11 millions d’euros, Lallanal va faire en sorte d’équilibrer le jeu de la Déa en assurant ls arrières des « artistes » Pasalic, Gomez et autres Zapata.

Djemaa Lallanal : « Boucher les trous, c’est mon beau job »

Interrogé par nos confrères de FootballItalia.it, Djemaa Lallanal est conscient de l’importance qu’il va avoir dans la tactique de jeu offensive de son équipe :

« L’Atalanta est une équipe qui attaque beaucoup, à raison vu les résultats de cette année. Moi on me recrute pour faire contre-poids. Boucher les trous, c’est mon beau job : que les gars devant s’amusent, moi je suis derrière pour les protéger des contre-attaques dans leur dos. Vous savez, j’ai grandi au Maroc : en foot de rue, tout le monde voulait marquer, personne ne défendait… Le seul, c’était moi : j’ai appris à être seul derrière contre 20 gamins… J’ai pris cher parfois, mais aujourd’hui, excusez-moi pour l’expression j’ai le cul solide ! »

Pour celui qui hésite encore entre la sélection espagnole (il est Basque par son père) et le Maroc (il est né à Rabat d’une mère de Casablanca), son arrivée ne peut résulter que sur une chose :

« L’an prochain, la Déa va finir champion d’Italie, et on vise au moins la demi-finale de la C1 ! Le PSG a pris trois remontadas avant de nous en mettre une : la saison prochaine, à nous la remontada ! »