Non, ce n’est pas un rêve, contrairement à ce qu’on a pu lire dans le très sérieux Gorafi : la France l’a bien emporté par six buts d’écart face à l’Australie, avec notamment un doublé d’Olivier Giroud et un but de Karim Benzema. Mais ce qui était quasi-évident a finalement été confirmé ce matin : l’Australie est bel et bien en situation de shutdown, et sa sélection de football n’a rien pu faire vendredi soir pour cacher cette évidence…

Après les Etats-Unis, l’Australie connaît un shutdown footballistique de ouf !

Vendredi soir au Parc des Princes, ce qui n’était plus arrivé depuis l’époque Frank Leboeuf et sa Madjet face à l’Azerbaïdjan est arrivé : la France l’a emporté aisément face à l’Australie (6-0) grâce à deux buts d’Olivier Giroud et des réalisations de Frank Ribéry, Mathieu Debuchy et… Karim Benzema ! Eh oui, notre attaquant muet depuis 1022 minutes a parlé, marquant le 6ème but des Bleus face à des Australiens apathiques. Et pour cause…

En effet, la sélection australienne n’a vendredi pas du tout existé et l’annonce du licenciement de son sélectionneur Holger Osieck samedi matin n’a fait que confirmer ce que tout le monde redoutait : le football australien vit un vrai shutdown ! A l’instar de la situation américaine au niveau de ses institutions, le football australien est au point mort, et cela a débuté dès vendredi soir si l’on en croit la FIFA.

Sepp Blatter a donné en exclusivité à FootballFrance.fr cette révélation : « Vous l’avez vu vendredi au Parc des Princes, la situation du football australien est au point mort, c’était la paralysie totale du système de jeu mis en place par Holger Oseick. Ce qui lui arrive est triste, et si la paralysie partielle de son équipe a fait en sorte de le mettre au chômage technique durant la rencontre, elle a confirmé son licenciement définitif après la rencontre ».

Karim Benzema, auteur de son premier but en Bleu vendredi soir depuis 1222 minutes, n’était en rien étonné d’apprendre la nouvelle : « 4-0 à la 30ème… La paralysie, on l’a tous vue, à chaque accélération de Frank [Ribéry], les Australiens étaient à l’ouest, on voyait bien qu’ils n’étaient pas dans leur état normal. Et puis Lucas Neill en capitaine, et leur meilleur joueur qui joue à New York… C’est clair que le football australien ne va bien ».

Nous laissons Vincent Froidel, spécialiste en économie du sport, conclure : « Le football australien est paralysé, on est d’accord. Mais de là à dire que le football français va mieux, attendons la Finlande mardi ».