C’est un Laurent Ruquier ému aux larmes qui a tenu à présenter ses excuses à la Corse et à son peuple après avoir fait un dangereux comparatif entre les indépendantistes corses et les derniers actes terroristes qui ont touché la France, tout cela alors que la Corse entière était mobilisée dans les rues pour manifester et ainsi apporter son soutien aux victimes.

Laurent Ruquier n’en était pas à son premier dérapage sur la Corse et les Corses plus généralement. Beaucoup de spécialistes se sont interrogés sur le pourquoi du comment, personne n’ayant vraiment compris l’acharnement de l’animateur et producteur vis-à-vis de la Corse et des Corses.

Laurent Ruquier : « J’ai toujours été un grand supporter du SC Bastia »

La réponse est en fait venue de Laurent Ruquier lui-même. L’animateur n’était semble-t-il plus en mesure de garder ce lourd fardeau pour lui. Après des années à vivre dans le secret, l’animateur des « Grosses Têtes » a fait son coming-out :

« J’ai toujours rêvé d’être Corse. Il faut me comprendre je viens de Normandie, tout le monde là-bas se moquait de moi. Alors pour me défendre je faisais croire que j’étais Corse car un Corse ça inspire le respect. Pour ce faire, je faisais croire à mes camarades de classe que mon nom était Dumé Ruquieri. Je m’en souviens comme si c’était hier : chaque été, je disais que je partais voir ma famille en Corse. En réalité, j’étais enfermé dans ma chambre au Havre, je passais mon temps à écouter I Muvrini en regardant des photos de figatelli. »

Laurent Ruquier a également avoué, en larmes, être un fanatique du SC Bastia :

« J’ai toujours été un grand supporter du Sporting Club de Bastia. Ma passion a toujours été le sport et non pas l’humour et encore moins le monde audiovisuel. Le sport, c’est ma vie, mais étant tout le temps dispensé d’EPS, je n’ai pas pu le montrer… Dire que Pierre Doris était ma muse était un leurre, je me rêvais secrètement en Claude Papi. L’épopée de Bastia en 1978 est la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie avec l’achat de ma Clio II en 1999. Si j’ai été dur avec les Corses et les supporters du SC Bastia, c’était uniquement par vengeance car on a toujours refusé mon adhésion à Bastia 1905, le groupe de supporters bastiais. »