Il ne sera resté qu’une petite semaine en Bretagne : Mickael Landreau n’est déjà plus l’entraîneur du FC Lorient ! En effet, alors qu’il avait été nommé le 30 mai dernier sur le banc des Merlus, l’ancien gardien international français a choisi de résilier son contrat pour rejoindre son club formateur du FC Nantes :

« Je suis désolé pour Lorient, mais c’est Nantes, c’est tout pour moi. Si à l’origine j’ai accepté de venir à Lorient, c’était juste pour me rapprocher de Nantes. Lorient-Nantes, c’est 1h30 en voiture : j’aurais habité à Nantes, j’aurais fait les mises au vert à Nantes, j’aurais tapé dans le centre de formation de Nantes… Vous n’allez pas me dire que vous m’avez cru quand j’ai dit que le challenge de la remontée en L1 m’avait attiré ? Que vous êtes naïfs… Néanmoins, j’ai eu beaucoup de chance que Conceicao s’en aille aujourd’hui : à quelques heures près, le délai de rétractation de 7 jours était passé et j’aurais dû honorer mon contrat. »

Loic Féry : « C’est comme si un puceau se mariait et divorçait dans la foulée »

Du côté des dirigeants du FC Lorient et notamment du président Loïc Féry, la surprise a rapidement fait place à la consternation, puis à l’énervement :

« Même s’il a joué un million de matchs en Ligue 1, je rappelle que Mickael Landreau n’a aucune expérience sur un banc professionnel et que c’est le FC Lorient qui lui a tendu la main. Aujourd’hui, il part, alors qu’on lui a offert le staff qu’il voulait, les chasubles demandées, etc. C’est comme si un puceau se mariait, découvrait les plaisirs de la chair, pour finalement demander le divorce dans la foulée : il y a de l’injustice pour la jeune et belle mariée qui lui a offert son corps entier. »

Aujourd’hui donc entraîneur de l’équipe première du FC Nantes, Mickael Landreau n’en oublie pas de glisser un mot à son ex-éphémère employeur :

« Je le sais, c’est dur, mais c’est ainsi… Comme disent les jeunes : sorry, not sorry ! J’imagine déjà que tu diras que c’est ma faute, que je n’ai jamais su t’aimer… Mais au diable toi et tes apôtres, je m’en vais ! »