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CONFESSION – Dimitri Payet : « Désolé mais sans public, je n’y arrive pas »

Critiqué pour son faible niveau de jeu depuis le début de la saison, le milieu offensif de l’OM Dimitri Payet s’est expliqué : « Désolé mais sans public, je n’y arrive pas. J’aime qu’on m’insulte ».

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Dans une longue interview donnée à nos confrères de Confessions Magazine, le magazine spécialisé sur les confessions des stars, le milieu international français de l’Olympique de Marseille Dimitri Payet est revenu sur son début de saison quelque peu manqué.

Critiqué pour sa faible influence sur le jeu marseillais, le Réunionnais, auteur malgré tout de la passe décisive qui a permis à Florian Thauvin de donner la victoire aux siens face au PSG ainsi que du but qui a permis d’arracher le nul à Lyon, comprend les critiques et se livre comme jamais :

« Je n’ai pas été bon sur ce début de saison, je le sais. Certains me critiquent sur mes chambrages sur Twitter aussi, et c’est normal, c’est le jeu. Mais voilà, je ne suis jamais plus efficace que face à l’adversité, face à une horde qui veut me manger. Et sans public dans les stades, je n’y arrive pas. J’ai besoin des supporters, les nôtres mais aussi et surtout ceux d’en-face : pour performer, j’ai besoin qu’on m’insulte, c’est ça qui me pousse à me dépasser. »

Dimitri Payet : « J’ai besoin qu’on me parle mal, au lit c’est pareil »


Pour le milieu de terrain international formé à Nants et passé par le LOSC, l’ASSE et West Ham, seul le retour des supporters dans les stades pourra lui permettre de retrouver son niveau :

« Désolé mais sans public, je n’y arrive pas. Le bruit des supporters a un impact incroyable sur moi, ce n’est pas juste une motivation, c’est un besoin, une nécessité. J’ai besoin que nos supporters crient mon nom. J’ai besoin que les supporters adverses m’insultent, et alors je me dépasse. J’ai besoin qu’on me parle mal, j’aime qu’on me crache dessus, j’aime qu’on me pisse dessus. Sinon je n’y arrive pas. Et pour ne rien vous cacher, au lit c’est pareil… »

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