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Pierre Ménès : « Marie Portolano m’a giflé ce soir-là, et on n’a pas le droit de gifler un collègue ! »

Attaqué de toutes parts depuis dimanche soir et la diffusion d’un reportage sur le sexisme dans le milieu du journalisme sportif, Pierre Ménès rappelle qu’il a lui aussi subi une agression le soir de la fameuse affaire de la jupe : « Marie Portolano m’a giflé ce soir-là, et personne ne dit rien… »

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Dans la tourmente depuis la diffusion du reportage porté par Marie Portolano « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste », le consultant du Canal Football Club Pierre Ménès a semble-t-il trouvé son angle de défense.

Sur le plateau de Touche pas à mon poste lundi soir, le sniper passé par L’Equipe et M6 a joué la carte d’une amnésie temporaire liée à sa maladie :

« Lorsque Marie m’assène cette histoire de jupe, je suis estomaqué. Je sais pourquoi je ne m’en souviens plus. Les faits remontent au 28 août 2016, lors de ma dernière émission avant que je tombe malade. Je n’étais pas dans mon état normal. »

Pierre Ménès : « Marie m’a giflé ce soir-là, elle m’a fait super mal ! »


A notre confrère de Goujat Magazine qui lui a demandé s’il avait des remords, Pierre Ménès n’a pas botté en touche :

« Oui j’ai des remords. Mais comme disait l’autre, je préfère avoir des remords que des regrets… Je suis comme je suis, un bon vivant qui aime la rigolade, les bonnes choses. D’ailleurs, ce fameux jour, je me souviens avoir mangé à midi un sublime tiramisu : c’est le genre de plat qu’on ne peut pas oublier ! »

Interrogé sur le coup qu’il a reçu de Marie Portolano après lui avoir soulevé la jupe sur le plateau du CFC, Pierre Ménès a tenu à présenter ses excuses :

« Je vais vous dire : oui, Marie m’a giflé ce soir-là, elle a bien visé l’oreille et elle m’a fait super mal. J’étais pas content : personne ne dit rien, mais jusqu’à preuve du contraire, on n’a pas le droit de gifler un collègue ! Mais voilà, je ne vais pas aller porter plainte non plus, ça reste une tape de gonzesse. La jupe ? Franchement, je ne m’en souviens pas. Mais pardon. Vraiment, je demande pardon à Marie que j’ai humiliée. Enfin, qui dit avoir été « humiliée » [il imite les guillemets avec ses doigts, ndlr] par mes agissements. Mais voilà, je ne m’en souviens pas. Mettez-vous à ma place : c’est pas commun de s’excuser pour un truc dont on se souvient pas. »

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