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Les bons ingrédients pour une fausse rumeur de transfert

Habitués à nous lire depuis plusieurs années,

vous savez mieux que quiconque à quel point nous aimons inventer ouvertement de fausses rumeurs et également, s’amuser de l’actualité internationale et nationale du football. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls. 

À l’ère d’un journalisme instantané et parfois, sans réel fondement et recherche précise, les rumeurs de transferts sont permanentes et légions dans le monde du ballon rond moderne. Avec les réseaux sociaux et leurs lots de faux comptes mis en avant après un travail de seulement quelques minutes, nombreux sont les journalistes, médias et autres auto-proclamés spécialistes à tomber, jour après jour, les deux pieds dans le plat. 

On se souvient de l’épisode connu par un journaliste reconnu et qualifié de Canal +, après un tweet relevé sans vérification il y a quelques années, ou tout simplement, de l’immense bourde relayée par Sky Sports, le média anglais pourtant considéré comme l’un des derniers à vérifier source sur source. 

Mais à ce sujet, quels sont les bons ingrédients pour la création d’une fausse rumeur sur Internet et ses réseaux ? Comment ces canulars extrêmes parviennent-ils à sortir sur certains médias et être relayés en masse ?

Les rumeurs vont toujours bon train dans le football (Photo par Pixabay, CC0)

Un prix de transfert cohérent… Ou ahurissant ! 


Dans le monde du sport et plus particulièrement du football, il est évident de mettre sans cesse en avant. On parle des plus grands salaires, de droits télévisuels et bien entendu, d’indemnités de transferts entre les clubs. 

À ce sujet, certaines rumeurs paraissent cohérentes, car les prix des transferts annoncés ne semblent pas dénués de sens. Un joueur en plein boom au sein d’un club de seconde zone peut parfois prétendre à être transféré chez un cador pour plusieurs millions d’euros. 

Pour une fausse rumeur recevable, il est essentiel – pour ceux qui s’amusent à cela – de ne pas trop insister sur le prix annoncé pour le transfert d’un joueur

L’aspect hilarant peut fonctionner à l’international

Il s’agit incontestablement de notre marque de fabrique, de Elie Kobit à Medih Nchaïna en passant par Manj Témor, la création d’une rumeur loufoque et facilement décelable comme satirique et donc, pas destinée aux médias officiels, peut passer par un jeu de mots. 

Toutefois et si elle n’est pas destinée dans un premier temps à des comptes reconnus, elle peut le devenir si le jeu de mot n’est reconnaissable uniquement dans sa langue d’origine, comme c’est le cas avec « Manj Témor ». 

Lorsqu’un compte dit « spécialiste », notamment sur Twitter, craque et croit détenir une information unique : impossible pour eux de tenir. La publication est généralement effective et le raz-de-marée devient, lui, tout aussi hilarant ! 

Tout est également affaire de tromperie lorsque certains comptes Twitter vérifiés, s’amusent le temps de quelques minutes, à changer leur profil Twitter pour augmenter la crédibilité du compte et donc, de l’information. Un jeu dangereux ! 

Règle numéro 1 dans le journalisme : toujours vérifier ses sources (Photo par Pixabay, CC0)

Un club anecdotique et une raison improbable 

Cela fait également partie des différentes habitudes prises par les comptes Twitter ou autres sites Internet comme le nôtre se moquant de rumeurs de transferts aussi improbables les unes que les autres. La course à l’actualité, et d’autant plus, à l’exclu, offre un magnifique terrain de jeu à ceux qui souhaitent au final, s’en moquer. 

Dans cette catégorie, l’ingrédient est simple. Il faut probablement utiliser la forme actuelle d’un joueur, comme le jeune pousse d’un grand club commençant à montrer toute l’étendue de son talent au fil des matches. 

Si une déclaration réclamant plus de temps de jeu peut légitimement être faite dans ces cas-là par le joueur lui-même et de manière officielle, l’idée d’un transfert n’est jamais relayée dans un premier temps par le club, le joueur et son entourage. Pourtant, certains s’en donnent à coeur joie. 

Toujours dans l’idée de moquerie générale de la course à l’exclu, il est fréquent d’apercevoir des annonces de transferts dans des clubs de seconde zone ultime, à l’image d’un club en seconde division péruvienne, par exemple. Suivi d’une déclaration type : « Je veux du temps de jeu et m’imprégner de la culture sud-américaine », ce genre de canulars n’a toutefois tendance à tromper, que les administrateurs les plus crédules.

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