Après la défaite (la cinquième sur les sept dernières rencontres !) de samedi face au promu du SCO Angers (0-2) en guise de dernier match au Stade Gerland, l’OL est très clairement entré dans une crise que Hubert Fournier a finalement voulue courte. Très courte même :

« Si, sur les terrains, la performance des joueurs n’est pas fameuse, celle de M. Aulas est encore pire, avec des sorties dans les médias désastreuses, allant jusqu’à mettre publiquement la pression sur son staff et notamment son entraîneur, en l’occurrence moi. Après concertation avec Jérémy Morel, Samuel Umtiti et Steed Malbranque dimanche, nous avons décidé de licencier Jean-Michel Aulas de ses fonctions de président de l’OL. C’est Steed qui prendra sa place par intérim en attendant de trouver un successeur digne de ce nom. »

Jean-Michel Aulas quitte l’OL après 28 ans à sa tête

Arrivé à la tête de l’Olympique Lyonnais, alors équipe du deuxième échelon national, en 1987, Jean-Michel Aulas a depuis réussi à porter les Gones sur le toit de l’élite française, et jusqu’à très haut dans la hiérarchie européenne. Mais son début de saison catastrophique sur le banc de la tribune présidentielle de Gerland a scellé son sort selon Hubert Fournier :

« Jean-Mich’, il a fait son temps, place à la jeunesse, place à l’audace : à partir d’aujourd’hui, c’est Steed Malbranque qui incarnera le renouveau de l’OL, ce sans quitter les terrains. Il occupera en effet les doubles fonctions de milieu de terrain et de président de l’Olympique Lyonnais. Sam Umtiti prend aussi du galon puisqu’il doublera entre son poste de défenseur central et celui de community manager du club. Enfin, Jérémy Morel prendra lui la charge des cuisines du nouveau stade. »

Jean-Michel Aulas, que la rédaction de FootballFrance.fr a tenté de contacter, n’a pas souhaité revenir sur cette éviction surprenante et unique en France.